Romain World Tour - 365 jours autour du monde

Une dizaine de jours sont passés depuis mon départ de Jacksonville.

Quel a été mon itinéraire ?

Mon passage à Miami a démarré sur les chapeaux de roue : à 4 heures du matin, lorsque le car arrive, je me trouve à l’aéroport international de Miami, donc vraiment pas à côté du centre ville, encore moins de Miami Beach ou se trouvent les plages. J’avais en tête de filmer le lever du soleil depuis la plage, mais aucun bus ne circule à cette heure là. Le taxi ? 30 dollars. No way. Je demande alors l’avis des agents de la compagnie de bus, qui m’annoncent en coeur qu’il faut bien compter 3 heures à pied pour rallier le centre. Ils pensaient certainement me décourager, c’était bien mal me connaître. Sans sommeil depuis plus de 24h, le poids des sacs à dos sur les épaules, me voilà donc en route avec une seule idée en tête : marcher le plus vite possible pour atteindre la plage avant le fameux sunrise. Je crois bien que je n’oublierai jamais les yeux hallucinés qu’ils ont fait dans le bureau Greyhound au moment ou j’ai dis que j’y allais malgré tout…

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Avec un peu de retard, voilà le 3ème et dernier opus de mes aventures à New-York… A venir : Philadelphie demain !

Pour regarder la partie 1 en vidéo, cliquez ici.
Pour regarder la partie 2 en vidéo, cliquez ici.
Pour lire le debriefing sur New-York, cliquez ici.

Samedi 10.01.09

23.53

Une fois de plus, c’est depuis le car que je vous donne des nouvelles de l’avancée de mon aventure. J’ai décidé de rentabiliser au maximum l’investissement de ce billet Discovery Pass et me suis donc offert ce petit voyage en Floride que je n’avais pas planifié du tout au départ. Et tant qu’à faire, autant faire les choses en grand : Jacksonville, Orlando, Miami sont au programme. Encore mieux : en cherchant sur le site de Greyhound, je me suis rendu compte que la companie déservait Key West. Key West ? Késaco me direz vous ? Il s’agit d’une série de petites îles reliées entre elles tout au sud de la Floride, à sa pointe, juste en face de Cuba, avec les Bahamas un peu plus à l’Est. Autant vous dire que si vous cliquez ici, vous vous rendrez vite compte que cet endroit est un vrai petit paradis sur terre.

Je compte m’y poser quelques jours faire une petite pause de toutes ces heures passées dans le bus récemment ainsi que celles passées à marcher (mon dos réclame une pause), bronzer un peu, marcher sur du sable fin, nager avec les dauphins, pourquoi pas faire un peu de windsurf si les conditions le permettent, éviter les requins au maximum (j’ai besoin de mes jambes pour continuer à marcher).

N’oubliez pas qu’il s’agit pour moi d’être de retour le 20 Janvier à Washington pour le fameux Inauguration day, celui de la passation de pouvoir Bush-Obama ! Un jour dont l’histoire se souviendra pendant longtemps : le premier président noir de l’histoire américaine qui prend la tête de la maison blanche. Tous les américains que j’ai rencontré sur ma route jusqu’à présent m’ont prévenu : ce va être la folie la plus totale une fois sur place. Il ne me reste plus qu’à acheter mon T-Shirt « Yes We Can« . Et le plus drôle, c’est que je risque d’en recroiser là-bas: Matt, tu t’es motivé ? Jo, c’est toujours OK ? Mac, come on, join us ! Un jour, je pourrai dire : « Oui, j’y étais » et je vous promet de la vidéo collector pour l’occasion.

En ce moment, je suis quelque part sur la route entre Orlando et Miami, ou mon arrivée est prévue à 4.10 du matin. Une fois n’est pas coutume, je n’ai pas de plan pour dormir (et de toute façon, l’heure est aux économies) mais j’ai bien mieux : j’ai en tête de me rendre sur la plage pour filmer le levé du soleil (Le défi est en route Maxime, j’ai déjà Jacksonville dans la boite ! ). Je vous écris ces quelques mots alors que j’en frisonne d’impatience, les poils qui se hérissent sur mes avant bras bronzés (j’ai pris un peu le soleil cet après-midi à Orlando…).

Downtown Jacksonville

Mais au final, qu’ai-je fais depuis Philadelphie, mis à part mes 22 heures de car ? J’ai encore une fois de plus pu compter sur ce formidable réseau social de voyageurs qu’est Couchsurfing. En effet, juste avant de quitter Philly, j’envoyais un message à quelques couchsurfers de Jacksonville. Vous vous rappelez qu’un de mes plans était tombé à l’eau ? Qu’à cela ne tienne, je venais d’effectuer 20h de car quand mon téléphone s’est mis à vibrer : 1 message de Mac, couchsurfer de Jacksonville, me disant très exactement : « Hey, It’s Mac in Jacksonville. You still need a place to stay? I have a room if you need it. Also, I can pick you up at the bus stating if you need me to« . Après l’excellente expérience que j’ai pu avoir à Philadelphia, je tombais à nouveau sur une personne vraiment adorable. A peine arrivé que Mac m’a emmené avec lui au coeur d’une soirée au cour de laquelle j’ai pu rencontrer environ une trentaine de personnes. Tous américains. Tous plus sympa les uns que les autres. J’y ai parlé football Américain (je commence à avoir les règles en tête), port d’arme (c’est incroyable le nombre de personne qui sont armées ici !), plages paradisiaques et voyage bien entendu.

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Comme prévu, voici la deuxième partie vidéo de mon voyage à New-York. J’ai beaucoup travaillé la troisième dans le bus cette nuit (je viens d’arriver à Miami), elle devrait être en ligne sous peu. Vous savez ce qu’il vous reste à faire…

Pour regarder la partie 1 en vidéo, cliquez ici.
Pour regarder la partie 3 en vidéo, cliquez ici.
Pour lire le debriefing sur New-York, cliquez ici.

Voilà deux jours que je suis arrivé à Philadelphie, non sans encombres, mais des anecdoctes qui sont assez « soft » au final. Lundi, me voilà à quitter New-York, en faisant d’abord étape au terminal de Bus situé tout près de Times Square (angle de la 8ème avenue et de la 42ème rue). Je choisi d’acheter directement mon Discovery Pass pour voyager de façon illimitée aux USA dans les deux mois à venir. Mauvaise surprise, il m’en coutera 750 $ au lieu des 589 que j’avais prévu initialement (bien évidemment, j’avais oublié d’ajouter les taxes !). Je peux désormais voyager à volonté aux USA jusqu’au 6 Mars (je serai au Mexique depuis peu à cette date), mais il m’a été impossible de réserver un forfait 45 jours.

Me voilà donc dans le bus, avec seulement 2 heures de temps à tuer jusqu’à Philadelphie. Dans ma tête, deux de mes chansons préférées, « Sailing to Philadelphia » de Mark Knopfler et « Streets of Philadelphia » de Bruce Springsteen (merci Papa de m’avoir fait découvrir ces deux morceaux il y a de nombreuses années déjà..) résonnent. Je suis supposé arriver à 6 heures, sans pour avoir encore une auberge de jeunesse réservée, mais j’ai une bonne adresse entre mes mains. Une fois sur place, il me faut trouver un Wifi pour trouver l’auberge (j’ai perdu mon iPhone dans le taxi à New-York…). Pas de problèmes, j’ai pris l’habitude de me connecter depuis des Starbucks. Sauf que celui ou je me rends à des sérieux problèmes de réseau. Je perds du temps, et lorsque j’arrive au final dans la fameuse auberge après un petit périple dans la vieille ville (merci Bean de m’avoir aiguillé !), c’est pour au final apprendre qu’elle est complète pour la nuit. Je vous la conseille quand même si vous êtes de passage, l’accueil semble vraiment génial, et à la réception on a pu me donner quelques adresses pas chères. Mais une fois de plus, c’était sans compter sur le fait que tout était booké. Rien à moins de 100 $ la nuit…

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