Me voilà enfin arrivé aux USA ! Comme prévu en dernière minute, j’ai profité de mon escapade aux chutes du Niagara pour passer la frontière. Et d’ailleurs, j’ai bien cru que je n’allais pas la passer ! Explications : arrivé au poste frontalier, je tombe bien évidemment sur le douanier zélé qui vois arriver un petit français chargé comme une mule et qui m’assomme de questions, pour finalement me demander mon adresse de séjour à Boston. N’ayant pas anticipé une telle demande (je suis un peu tête en l’air des fois), je me retrouve à essayer de joindre Ivan, mon contact sur place, sans y parvenir. Au bout de 10mn, le garde-frontière commence à s’impatienter, et je lui sors finalement que mes parents me rejoignant pour le jour de l’an à New York, un hôtel a été réservé là-bas (véridique). Je commence alors à sortir mon téléphone une seconde fois pour obtenir l’adresse exacte de l’hôtel, lorsqu’il perd patience et me dit de passer. Pour info, j’ai du m’acquitter de 6 dollars pour entrer aux USA, et de 50 cents canadiens pour passer un tourniquet du pont côté canadien (!).
Je me suis ensuite lancé à la recherche d’un motel pas trop cher, sans réellement y parvenir. Je finirai donc par atterrir dans celui que vous verrez en vidéo très prochainement, avec un jacuzzi à 30cm de mon lit pour une somme raisonnable (même si mon état de fatigue ne m’aurait, pour une fois, pas laissé longtemps hésiter sur les prestations de l’hôtel). L’hôtel ne payait vraiment pas de mine, un motel parmi tans d’autres au final, et pour 39 euros la nuit (bon, ça ne sera pas tous les jours comme ça…), je me suis retrouvé avec quelque chose plus que correct (malgré les robinets qui fuyaient de partout et le chauffage hésitant).
Pour parler brièvement de mes impressions quant aux chutes du Niagara, je dirai que je n’ai pas été spécialement déçu par le phénomène naturel en lui-même, car cela reste quand même assez impressionnant (surtout lorsque vous vous placez au dessus de la ou toutes l’eau remonte et que vous vous transformez alors en glaçon en quelques minutes). En revanche, et c’est là ou j’avais été prévenu, c’est tout ce qui a été construit autour qui permet de juger de la volonté profonde de faire la maximum d’argent avec cet important point de passage touristique : casinos, manèges et autres attractions plus cinglées les unes que les autres, magasins de souvenirs « en veux tu en voila », musées bidons (il faut le dire).
Dès le lendemain, je suis parti avec mon sac à dos à la recherche d’un bus pour Boston. Après m’être perdu dans Niagara Falls (à noter d’ailleurs qu’il existe deux villes du nom de Niagara Falls, une au Canada, l’autre aux USA), j’ai rencontré Bob, un américain super sympa qui m’a dit de grimper dans son énorme pick-up et qui m’a déposé à la station de bus (à l’opposé de là ou j’étais parti, soit 40mn de marche, mais ça m’entraine pour la suite du voyage et pour être honnête, je crois que je n’ai jamais été aussi heureux d’avoir autant de poids sur les épaules). Merci Bob !
Me voilà alors en pleine tempête de neige à attendre le fameux bus 40 qui doit m’emmener dans Downtown Buffalo, qui ne passe qu’une fois par heure, et que je viens visiblement de rater de quelques minutes. Il tombera 5cm de neige en 1 heure, j’en ressortirai glacé (j’ai perdu pour la seconde fois mes gants en 1 semaine, j’ai donc provisoirement des chaussettes aux mains…) ! Tout cela, à suivre en vidéo, bien évidemment. Je finis de vous écrire ces quelques lignes depuis New York, ou je viens d’arriver après 10h de voyage en car. Juste avant d’arriver à New York, je me suis réveillé dans le car, et j’ai eu quelques secondes pour contempler Manhattan vu depuis l’autre côté de l’eau(plus un passage exprès dans Harlem et le Bronx en bus)…Un rêve qui se réalise, même si je suis déçu de ne pas pouvoir m’arrêter pour voir ça de plus près. Mais je serai de retour d’ici une semaine pour 10 jours. Patience donc…
Il est 2h30 du matin, j’ai raté ma connection pour Boston (le bus étant en retard à cause de la neige sur la route) et je suis en ce moment assis par terre dans le Bus terminal. Prochain départ dans 1 heure !
09.20 (heure locale) : Je viens d’arriver à Boston (ou je vous écris depuis le Starbucks pile en face de la station de bus) ultra fatigué mais content de mes 15 heures de car depuis Buffalo ! En bonus, une photo toute fraiche prise il y a 30 minutes !
Atlantic Avenue, Boston
7 réponses à “Mes premiers jours aux USA”
Pas facile de passer la frontière des USA dis donc. Ils sont vraiment super paranos. Mais comme ils s’aiment pas trop les français, il a sans doute voulu un peu t’embêter. Passera tu par Washington pour l’investiture d’Obama ?
J’ai vu les chutes de neige au JT, c’est assez impressionnant. Ici en Belgique (comme je suis de là bas pour tout dire), on a rien de rien. Pas de Noël blanc cette année.
Allez bonne route ! C’est toujours aussi sympa de lire ton carnet de voyage. Qui plus je suis jaloux car même si c’est commercial j’adore le café du starbucks et spécialement le latte et ici en Belgique il n’y en a qu’un seul au terminal de l’aéroport de Bruxelles.
Bienvenue par ici alors ! 🙂
@ Tao : Ils n’ont pas été super cool au début, et puis au final, comme sur des roulettes. Je me voyais mal faire demi-tour ! Et pour répondre à ta question, je serai bien sûr à Washington pour l’investiture ! P.S : Un seul Starbucks à Bruxelles ?! WFT ?!
@ Meroflee : Merci 🙂 T’es dans quel coin toi ?
Apres 2 ans a faire la navette entre Boston et NY, je me suis posee pres de NYC, sur Long Island (entre la city et les Hamptons) finalement.
hey !!! 😎
alors a tu survecu a aparement la plus grosse vague de froid et tempete ke les USA n’ai connu depuis lgtps????… 🙄
j’espere ke tt spasse bien pour toi !
jte souhaite un « joyeux noel » (tu le fais où? a NY? :p) profite en bien…
laura
C’est bon ça tu te rapproches dangereusement de la zone rouge qui est NYC.
Allez viens faire Noel avec nous à Manhattan mec…
@ Meroflee : On va boire un drink ?
@ Laure : Faut pas exagérer hein ! 😀
Bonne fêtes à toi aussi
@ Mathieu : me voila a peine pénetré dans la RED ZONE et dejà que j’entend résonner le bruit des klaxonnes juqu’au find fond de Harlem