Je vous avait dit que cela serait long, je ne vous ai pas menti…Monter cette vidéo m’a pris un temps colossal, et j’ai du me raviser sur certains points, notamment sur l’intégration d’une voix off française sur du tamoul parlé, car trop complexe et long à mettre en place, j’ai préféré rattraper mes nuits blanches à la place. Peut-importe, j’espère que les 6 minutes 30 suivantes vous aideront à cerner le travail mis en place par l’association Arunodhaya à Chennai, au sud de l’Inde, car c’est bien ça le plus important.
Arunyodhaya se trouve en plein coeur du quartier le plus pauvre de Chennai : Korrukupet. Depuis 1992, l’association milite pour que cesse le travail des enfants, très présent dans les zones les plus pauvres, au profit de leur éducation. Elle compte environ une cinquantaine de personnes qui s’occupent au quotidien de ces enfants au passé parfois très douloureux.
Mes compagnons de voyage s’était envolés la veille pour Katmandu au Népal, j’avais choisi de rester une journée supplémentaire pour la consacrer à Arunodhaya avant de les rejoindre. Et je ne regrette pas ce choix : du sourire de ces enfants à la gentillesse et la disponibilité du personnel travaillant sur place, sans oublier l’aide précieuse de Claudine et de Johnson, cette journée n’aurait pu mieux se dérouler (un grand merci aussi à Sara pour la partie « back-office » de l’organisation).Mon entretien avec Virgil D’Sami, directrice de l’association, fut une expérience très enrichissante, bercée par l’immense respect que j’ai eu pour cette femme capable de tant de dévotion pour ces enfants. D’une manière générale, je peux dire que j’ai été sidéré par la gentillesse de l’ensemble de mes interlocuteurs.
Par ailleurs et puisque je suis souhaite faire preuve de transparence sur l’utilisation des sommes que vous m’avez fait parvenir, je suis très heureux de vous annoncer que 200 euros vont être versés à l’association Arunodhaya. 50 euros seront également versés à Asmae (Association Soeur Emanuelle, du nom de la fondatrice) qui est une association présente en Inde depuis 1996.
Une phrase de cette dernière à retenir, et que j’aime beaucoup d’ailleurs : « Aidons les enfants pour en faire des hommes debout« .
Pour conclure, le droits des enfants est un sujet de tension et de préoccupation grandissant et récemment le journal Le Monde y consacrait l’article suivant.
A venir très prochainement en vidéo sur le blog : le Népal, la gentillesse de ses habitants, son côté mystique, ses vallées verdoyantes et aussi pas mal d’action, car croyez moi, il y a matière…!