Sunset @ Shanghai

Pour ce coucher de soleil, j’avais choisi de monter au sommet d’un des plus hauts gratte-ciel au monde : le World Financial Centre de Shanghai.

Culminant à 492 mètres de haut, ce gigantesque décapsuleur offre une vue hors du commun sur le quartier des affaires de Pudong, sur la Huangpu River ainsi que sur le Bund, promenade ultra-connue située sur le quai en face.

La pollution ne m’a pas laissé l’occasion de capturer de belles couleurs, néanmoins je trouve que la ville qui s’éclaire rentabilise le temps que j’ai passé en haut de la tour (ainsi que les 15 euros d’entrée !). Je n’ai cependant pu éviter le reflet sur la vitre, à l’instar des couchers de soleil filmés à Mexico ou encore à Melbourne en Australie.

Daily Shot #12 : Krasnoyarsk, Russia

Krasnoyarsk (ou Красноярск, c’est comme vous voulez) ne fut qu’une petite étape dans ma folle course vers Moscou. Sur place, j’étais objectivement un seul touriste dans cette ville et les gens dans la rue me regardaient d’ailleurs (ou plutôt mon sac) un peu comme un extra-terrestre par moment.

J’y ai rencontré Pavel, un russe vraiment sympa qui a accepté de m’héberger sur place. Mais la température avoisinant les -20°C, il fallait reprendre la route…(ou paradoxalement je m’apprêtais sans le savoir à avoir encore plus froid !). A suivre…

Kathmandu : la vidéo

Kathmandu (काठमाडौं en nepâlî), le début de notre aventure népalaise.

Un peu éprouvé par ces 3 semaines et demi passées à sillonner l’Inde, nous nous étions fixé pour objectif de décompresser un peu dans cette ville, devenue célèbre dans les années 60 comme destination favorite des voyages hippies, juste avant de partir en trek.

Kathmandu et son million d’habitants

J’arrivais donc tout droit de Chennai pour rejoindre Eric, Aymar et Rohan arrivés la veille. Une fois acquitté de 25 dollars pour obtenir mon visa touriste de 15 jours, j’étais parti en taxi direction le centre, ou il faut le dire, je ne faisais pas vraiment le malin avec mes bagages et mon épaule encore en sale état.

Première constatation qui m’avait déjà frappé dans l’avion : tout est très vert autour de la ville. Certains de ces paysages montagneux étant d’ailleurs très proches de ce que j’avais pu voir lors de mon arrivée en Colombie. Un peu d’air après la pollution et la saleté de l’Inde…

(La suite …)

Daily Shot #11 : Moscow, Russia

Il y a ces endroits dans le monde, ces curiosités géologiques ou architecturales, qui vous trottent dans la tête. Ces mêmes endroits ou vous êtes parfois promis de mettre les pieds un jour.

Avant de partir, j’avais justement dans la tête la Statue de la Liberté, Monument Valley et le Golden Gate, le Machu Picchu bien entendu ou encore le Corcovado de Rio et sa non moins célèbre plage de Copacabana. Les chutes d’Iguazu, celles du Niagara ainsi que l’Opera House de Sydney bien sûr, sans oublier le Taj Mahal, les Petronas Tower de Kuala Lumpur, le fabuleux complexe d’Angkor Wat au Cambodge, la place Tien Amen de Beijing…A la veille de mon retour en France, plus exactement 365 jours après mon départ de Paris en 2008, je pense avoir respecté le contrat.

Parmi tous ces « fantasmes visuels » qui nourrissaient ma soif de connaissance, j’avais inclu volontiers la fameuse place rouge de Moscou.

 

 

Arrivé dans la capitale russe en compagnie de Rob et Aylsa, deux voyageurs Australiens d’une trentaine d’années et que j’avais rencontré en Mongolie, je m’étais plus ou moins précipité au coeur de la ville, en bordure du Kremlin, pour admirer le spectacle. Ce spectacle qui toute votre enfance à nourri vos stéréotypes à propos de la Russie et qui enfin se dresse là, face à vous…

Sunset @ Angkor

Pour tourner ce coucher de soleil, je me suis rendu au sommet du temple Phnom Bakheng dans le complexe d’Angkor au Cambodge. Retenez ce lieu, c’est de la bas que l’on peut observer le plus beau « sunset« . Du moins, c’est ce l’information que j’ai pu récolter sur place, et que j’ai pu en partie vérifier (je n’ai aucune prétention d’avoir fait tous les couchers de soleil de Siem Reap…).

Malay, mon adorable chauffeur de tuc-tuc (à qui j’ai donné quelques cours de français !) m’avait également conseillé l’endroit et m’y avait déposé alors que le soleil commençait à tomber. A ce propos, si jamais vous croisez un tuc-tuc stické d’un de mes autocollants à Siem Reap, n’hésitez pas à le prendre, vous passerez un bon moment !

Petite annecdote dont je me serai bien passé : alors que je finissais le film et que la nuit tombait, j’ai manqué une marche en redescendant (si vous avez eu la chance d’y aller, vous savez à quel point elles sont abruptes et dangereuses) et je suis tombé de près de 4 mètres de haut sur le côté. Chance inouie, j’ai d’une part évité les marches en contrebas et atterri dans de l’herbe assez épaisse, manquant quand même de justesse un gros bloc de pierre. Mais je n’ai quasiment rien eu au niveau corporel si ce n’est quelques hématomes, et mon matériel est resté intact…Je ne l’explique pas, enfin plus, je crois qu’au final, une bonne étoile veille sur moi depuis tout ce temps.

Mais bon au final, ça valait presque le coup au vu de ce time-lapse, non ?

L’association Arunodhaya à Chennai

Je vous avait dit que cela serait long, je ne vous ai pas menti…Monter cette vidéo m’a pris un temps colossal, et j’ai du me raviser sur certains points, notamment sur l’intégration d’une voix off française sur du tamoul parlé, car trop complexe et long à mettre en place, j’ai préféré rattraper mes nuits blanches à la place. Peut-importe, j’espère que les 6 minutes 30 suivantes vous aideront à cerner le travail mis en place par l’association Arunodhaya à Chennai, au sud de l’Inde, car c’est bien ça le plus important.

Arunyodhaya se trouve en plein coeur du quartier le plus pauvre de Chennai : Korrukupet. Depuis 1992, l’association milite pour que cesse le travail des enfants, très présent dans les zones les plus pauvres, au profit de leur éducation. Elle compte environ une cinquantaine de personnes qui s’occupent au quotidien de ces enfants au passé parfois très douloureux.


Mes compagnons de voyage s’était envolés la veille pour Katmandu au Népal, j’avais choisi de rester une journée supplémentaire pour la consacrer à Arunodhaya avant de les rejoindre. Et je ne regrette pas ce choix : du sourire de ces enfants à la gentillesse et la disponibilité du personnel travaillant sur place, sans oublier l’aide précieuse de Claudine et de Johnson, cette journée n’aurait pu mieux se dérouler (un grand merci aussi à Sara pour la partie « back-office » de l’organisation).Mon entretien avec Virgil D’Sami, directrice de l’association, fut une expérience très enrichissante, bercée par l’immense respect que j’ai eu pour cette femme capable de tant de dévotion pour ces enfants. D’une manière générale, je peux dire que j’ai été sidéré par la gentillesse de l’ensemble de mes interlocuteurs.

Par ailleurs et puisque je suis souhaite faire preuve de transparence sur l’utilisation des sommes que vous m’avez fait parvenir, je suis très heureux de vous annoncer que 200 euros vont être versés à l’association Arunodhaya. 50 euros seront également versés à Asmae (Association Soeur Emanuelle, du nom de la fondatrice) qui est une association présente en Inde depuis 1996.

Une phrase de cette dernière à retenir, et que j’aime beaucoup d’ailleurs : « Aidons les enfants pour en faire des hommes debout« .

Pour conclure, le droits des enfants est un sujet de tension et de préoccupation grandissant et récemment le journal Le Monde y consacrait l’article suivant.

A venir très prochainement en vidéo sur le blog : le Népal, la gentillesse de ses habitants, son côté mystique, ses vallées verdoyantes et aussi pas mal d’action, car croyez moi, il y a matière…!