Lorsqu’on voyage autour du monde, on est potentiellement (et assurément) amené à utiliser un nombre de moyens de transport aussi important que varié. Cela dit, avant de faire des courses de tuc-tuc en Thaïlande ou en Inde avec vos amis (en général, l’expérience est d’ailleurs relativement proche d’une partie de Mario Kart), il convient de se renseigner sur les offres les plus connues en terme de billets tour du monde.
Car si un tour du monde sans recours à l’avion est possible, il convient d’avoir le temps pour ça. Les voyagistes en général se sont donc logiquement penchés sur des offres réservées aux aventuriers en herbe.
Tout d’abord, il faut savoir que des alliances de compagnies aériennes existent et facilitent la vie à de nombreux voyageurs en offrant des packages avantageux. En effet, en se penchant un peu sur les offres proposées, on réalise vite qu’il est possible de faire – contre toute attente – pas mal de choses à partir de 1500 euros !
En théorie, il est possible de façonner son tour du monde sur mesure. En pratique, on verra qu’il faut souvent adapter son itinéraire en fonction du réseau de la compagnie aérienne ou de l’alliance qu’on choisit…
Mais qui sont ces alliances aériennes les plus connues et que proposent-elles ?
- Sky Team
Skyteam est un réseau comportant 15 compagnies aériennes : Aeroflot, Aeromexico, Air Europa, Air France, Alitalia, China Airlines, China Eastern, China Southern, Czech Airlines, Delta Air Lines, Kenya Airways, KLM, Korean Air, TAROM et Vietnam Airlines.
Sur le site internet, vous pourrez trouver le Round the World Planner qui permet de calculer votre distance en miles et d’obtenir un devis. C’est pratique et mérite le coup d’œil.
La réservation se fait au moins 7 jours avant le premier vol intercontinental et n’est pas obligatoire pour les vols restants (le plus : une flexibilité maximale, le moins : un stress supplémentaire à gérer au fur et à mesure du voyage).
Vous trouverez plus d’informations sur leur site internet et par téléphone au 3654 (le numéro d’Air France depuis la France). Plus d’informations de contact sur la page suivante.
- Star Alliance
Le réseau de Star Alliance repose sur 27 transporteurs aériens, ce qui en fait le plus complet aujourd’hui. On retrouve les membres suivants : Adria, Aegean, Air Canada, Air China, Air New Zealand, Ana, Asiana Airlines, Austrian Airlines, Blue1, British Midland International, Brussels Airlines, Continental Airlines, Croatia Airlines, Egyptair, Polish Airlines, Lufthansa, Scandinavian Airlines, Singapore Airlines, South African Airways.
Mais pas que ! Le trust est tellement gigantesque qu’il inclue également des accord avec Spanair (en cessation de paiement), Swiss, TAM, Tap Portugal, Thai Airways, Turkish Airlines, United, US Airways.
Les billets tour du monde proposés par Star Alliance (leurs fameux AirPass) fonctionnent en relation avec la distance parcourue (estimée en miles) et l’alliance propose différents forfaits à la vente.
Star Alliance a l’énorme avantage de proposer un grand nombre de « nœuds aériens » (voir la définition plus loin), ce qui laisse un choix conséquent en terme de destinations. Le revers de la médaille, c’est qu’on paye aussi la distance parcourue lors de l’usage de ces nœuds et que la distance parcourue se trouve logiquement allongée. Un peu frustrant, sauf si l’on envisage de faire un arrêt-escale (après tout, le simple fait de payer ne justifie lui-même t-il pas un arrêt ?).
Vous trouverez plus d’informations sur leur site internet et via cette rubrique contact.
- One World
One World est un réseau comportant 12 compagnies aériennes et un certain nombre d’autres compagnies affiliées. Parmi les 12 membres, on recense : American Airlines, British Airways, Cathay Pacific, Iberia, Japan Airlines, LAN, Qantas, S7 Airlines, Finnair, Malév (en liquidation), Mexicana (en difficulté également) et Royal Jordanian.
L’alliance propose des pass liés à des zones pré-définies et divise en fait le monde en 6 zones qu’il vous convient de cibler ou non lors de votre choix. L’addition grimpe ensuite en fonction du nombre de zones sélectionnées. Selon le site internet, chaque zone vous donne droit à 3 arrêts sans limitation au niveau de la distance parcourue.
One World propose deux produits phare en terme de tours du monde.
Le pass One World Explorer
L’offre est financièrement intéressante, et retiendra particulièrement votre attention si vous voyagez en Amérique du Sud, l’alliance One World étant réputé pour proposer les meilleurs services dans cette partie du monde.
Le pass Global Explorer
Vous trouverez plus d’informations sur leur site internet et aussi via cette rubrique contact.
Si les offres de ces trusts représentent une grosse part du marché, quelques agences se sont aussi lancé dans la course aux billets « TDM » (l’abréviation un peu snob de « Tour Du Monde »). Et c’est d’ailleurs une agence spécialisée que j’ai consulté dans la préparation de mon propre voyage autour du monde : les Connaisseurs du voyage.
L’agence est basée sur Paris et Marseille. L’accueil n’est pas forcément toujours le plus sympathique et c’est un peu l’industrie, mais les tarifs y sont corrects. A titre d’exemple, j’ai pu bénéficier de 10 vols (dont un transatlantique et un transpacifique pour un montant avoisinant les 3400 euros (Comme mentionné dans la partie 2 consacrée à la durée d’un tour du monde, nous reviendrons probablement plus tard sur le budget relatif à un tour du monde).
A noter une bonne réactivité de la part de cette agence au niveau des échanges par email avant et surtout pendant le voyage.
Vous trouverez plus d’informations sur leur site internet et par téléphone au 01 53 95 27 00 (Agence de Paris).
Un tour du monde, c’est l’imprévu ! Dans la première partie de ce guide, je vous invitais d’ailleurs à rester flexible au maximum. Mais que se passe t-il si déjà en possession de votre billet vous avez un contretemps sur la route ?
Souvenez-vous que s’il est possible (dans la majorité des cas) de changer les dates de vos billets d’avion, on vous demandera vraisemblablement une contrepartie financière (souvent aux alentours de 100 euros par billet modifié, pensez à vous renseigner au préalable sur les pénalités en cas de changement de date ou de liaison). A éviter au maximum donc, sous peine d’amputer considérablement votre budget voyage.
Cela dit, même si l’on ne prévoit pas de modifier son itinéraire, il est toujours bon de savoir qu’un imprévu pourra se gérer sans trop de « casse ».
Les billets « Tour du Monde« …Pourquoi les prix sont-ils si peu chers ?
Effectivement, lorsqu’on réalise qu’on peut faire le tour du monde à partir de 1500 euros, on se pose quelques questions…(Non pas que 1500 euros ne représentent rien – on se base ici sur le rapport quantité de vols / prix). Comment cela est-il donc possible ? Retenez juste que c’est la concurrence – extrêmement rude sur les plus grosses lignes commerciales – qui nous permet aujourd’hui de bénéficier de prix vraiment avantageux.
En relation avec les prix pratiqués, il est bon de connaître ce que signifient ces nœuds aériens…
Forcément lorsqu’on effectue un tour du monde, on utilise un certain nombre de grandes routes aériennes et l’on doit se plier à des itinéraires qu’on ne choisit pas toujours ! C’est ce qu’on appelle les nœuds aériens : une plateforme de transit importante, un hub. Mais comme conseillé dans la première partie de ce dossier sur l’itinéraire, profitez-en ! Négociez quelques jours pour profiter d’une escale que vous n’aviez pas prévu à la base (sauf si les centres d’intérêt y sont vraiment limités, ce qui peut arriver).
Acheter ses billets d’avion au fur-et-à-mesure, c’est possible ?
Rien d’impossible en soi, mais une démarche qui nécessite un peu de réflexion et d’anticipation de votre part. En effet, au delà de la logistique à adopter (se rendre dans les aéroports / agences de voyage, trouver une connexion internet pour booker en ligne et ensuite passer du temps à trouver la meilleure offre…) et donc du stress que cela peut générer, posez-vous vraiment la question : « cela est-il vraiment avantageux financièrement ? ».
Il est vrai qu’il peut vous arriver de faire quelques « coups de fusil » en route, notamment avec les places de dernière minute qui se libèrent sur des vols ou encore d’éventuelles promotions improbables tombées du ciel. Mais le jeu en vaut-il la chandelle ? En ce qui me concerne et si vous me posez la question, je ne le pense pas et déconseille cette option, à moins de partir sur une longue durée (supérieure à 1 an) ou lorsqu’on a aucun plan précis de son voyage (partir complètement à l’aventure, ce n’est pas ultra conseillé, mais ça se fait !).
La formule « Open Jaw », qu’est ce que c’est ?
Si en général on a tendance à effectuer son vol ultime vers / depuis la destination de départ / d’arrivée, ce n’est pas toujours le cas et il est possible de faire le choix dès le départ avec un billet d’avion open-jaw. Je recommande vivement cette option pour les courts et moyens séjours notamment.
Exemple : Vous décidez d’aller passer quelques mois en Amérique Latine. Prenez donc un vol pour Bogota et planifiez votre retour depuis Santiago ! Voilà donc un beau petit périple qui vous attend (de toute façon, vous n’avez plus le choix !).
Il n’y a pas que l’avion !
Évidemment, si l’avion reste le moyen le plus employé pour faire le tour du monde (gain considérable de temps et parfois d’argent), il n’en demeure cependant pas le seul moyen de transport possible…Loin de la, et surtout au jour le jour ! Mais concrètement, quels sont les moyens de transport les plus utilisés lors d’un voyage autour du monde ?
- Le bus
Le bus n’est définitivement pas une option et en partant faire le tour du monde, vous vous apprêtez à passer un grand nombre d’heures assis sur des banquettes au confort très aléatoire (Meilleur souvenir un bus Lima – Cusco au Pérou. Pire souvenir ? Partout en Inde !).
Des bus américains (avec le fameux Discovery Pass Greyhound fortement conseillé) aux chicken bus du Salvador où la sono crache un reggaeton endiablé en passant par les vieux bus du Népal où les cafards vivent parfois à l’intérieur (du vécu, et même un grand moment de voyage !), vous voici prêt à poser vos fesses un peu partout (et parfois donc, mieux vaut laisser votre hygiène de côté) !
Il suffit d’observer : le bus est le moyen de prédilection du backpacker pour effectuer la jonction entre deux destinations. Ses avantages sont multiples : faible coût (en fonction de l’endroit, il est par exemple hors de prix au Canada et en Australie), possibilité de descendre souvent (jump on / jump off) et grande place pour l’observation de paysages (la roule défilera vraiment sous vos yeux !).
- Le co-voiturage
Certains pays proposent des variantes de notre bon vieux covoiturage.fr (notamment Allo Stop au Québec que je vous recommande de tester sur place) et qui permettent de rencontrer d’autres voyageurs tout en voyageant à coût encore moindre).
- Le stop
Il faut avoir le temps (notamment pour les galères liées à l’attente) mais certains voyageurs ont tenté l’aventure et ont fait d’extraordinaires rencontres. Il existe même quelques voyageurs de référence en la matière notamment Anick-Marie Bouchard (son blog est une véritable mine d’or pour les apprentis auto-stoppeurs), Antoine D’Audigier-Empereur qui passe sa vie sur les aires d’autoroute et dans les voitures des autres. D’autres voyageurs ont aussi utilisé le stop comme moyen de voyage au long cours, comme par exemple Antoine et Florent qui ont traversé les USA en stop et le mythique Jeremy Marie actuellement en Malaysie et qui a récemment dépassé les 152 000 km parcourus en autostop).
Histoire de prodiguer quelques conseils élémentaires (je vous laisse le soin de consulter les blogs des spécialistes cités plus haut), je vous dirai juste de faire attention si vous êtes seul, faîtes quand même attention à pas monter avec n’importe qui histoire de ne pas finir sont tour du monde dans la rubrique fait divers d’un canard Costa-Ricain. Il s’agit du seul conseil que je pourrai vous donner à ce niveau, même si cela relève du bon sens (Tous en cœur : « Oui maman ! »).
- La voiture & les deux-roues
À défaut de monter dans la voiture des autres, vous pouvez tout à fait louer la votre pour bénéficier d’une flexibilité maximale (« je vais où je veux, quand je veux, avec qui je veux ») Le revers de la médaille, ce sont les prix pratiqués la plupart du temps (sauf en Asie où peut s’en tirer extrêmement bien) qui dissuadent de se lancer.
Il faut garder en tête que parfois, faire ce sacrifice financier peut amener à vivre des expériences inoubliables. Je me rappellerai ainsi toute ma vie de ce roadtrip 4×4 dans la jungle Thaïlandaise comme je me rappellerai de ces 10 jours à explorer l’ouest américain. Un moyen de transport à privilégier si vous êtes en groupe et si la location vous permet de couvrir aisément des zones autrement difficiles d’accès. Ce conseil vaut également pour la moto et les scooters (omniprésents à la location en Asie du sud-est). Le seul conseil : soyez extrêmement prudents.
- Le train
Il est très utilisé pour couvrir de grandes distances comme en Inde, en Chine et en Russie par exemple. En général, on prend le train parce qu’on a pas vraiment le choix, qu’il est un peu moins cher que le bus (c’est rare mais ça arrive), ou pour vivre une expérience hors du commun dans la 3ème classe en Inde ou encore dans le mythique Transsibérien.
En général assez cher comparé au bus, mais on fait parfois quelques bonnes affaires (petite astuce concernant la Russie : si vous connaissez un local à l’endroit où vous vous trouvez, envoyez le acheter le billet à votre place ! La corruption est encore très présente dans le pays et le risque de vous faire arnaquer n’est pas à prendre à la légère. Encore une fois, c’est du vécu).
Si vous voulez vous donner une très bonne idée de ce que représente un tour du monde en train, suivez le petit Sacha et son papa Franck sur leur site web !
- Le bateau
Qui n’a jamais rêvé de s’incruster sur un cargo chinois le temps d’un voyage de quelques semaines ? Sarah a eu la chance de tenter l’expérience et j’avoue que je trouve le concept plus qu’alléchant ! Mon expérience sur la mer est relativement peu importante et se limite à des jonctions entre deux destinations peu éloignées (ces fameux water-taxi).
- A pied
Vous avez du temps devant vous ? Marchez ! Peu d’appelés, et encore moins d’élus (mais parfois, même si on abandonne, on revient avec de supers souvenirs)
Récemment, le canadien Jean Béliveau est même revenu d’un tour du monde de 11 ans à pied…L’aventure, la vraie !
Découvrez aussi l’aventure d’Aurélie et Laurent : le tour de France à pied (ils sont d’ailleurs soutenu par Thalassa).
- Le cheval
Voilà pour cette troisième partie du guide sur « Comment organiser un tour du monde ? ». Vous pouvez retrouver d’autres informations utiles sur l’organisation de vos voyages autour du monde sur les pages suivantes :
La première partie du guide « Comment organiser son tour du monde » sur l’itinéraire.
La deuxième partie du guide « Comment organiser son tour du monde » sur la durée du voyage.
Retrouvez plus d’informations pratiques sur l’organisation d’un tour du monde dans la rubrique Ressources.
16 réponses à “Un guide sur comment organiser son tour du monde. 3ème partie : Le transport”
Salut
Je profites d’être actuellement en tour du monde (depuis 8 mois) pour partager mon expérience et principalement pour les vols pris au fur et à mesure.
J’ai choisi ce moyen pour voyager car même si j’avais mon itinéraire de prévu je ne voulais pas être bloqué par des obligations d’être à tel moment à tel endroit et tout simplement pour changer mon itinéraire selon mon envie ou grâce à des conseils d’autres voyageurs. Je voulais aussi pouvoir rentrer si je me rendais compte que financièrement je ne pouvais pas suivre ou si tout simplement j’en avais mare et que je me rends compte que c’est pas pour moi (c’est possible je viens de passer 15j à Sucre et Potosi tout simplement à cause du mal du pays, malade et marre du voyage tout simplement).
Cela m’a surtout permis de changer mon itinéraire, je devais par exemple faire Chine, Corée du Sud, Japon et finalement après avoir traverser la Chine en plein moi de Janvier je me suis rendu compte que je ne prenais aucun plaisir à visiter par -15° et comme il faisait encore plus froid en Corée j’ai été directement au Japon car je n’aurai tout simplement pas apprécié. Au final j’ai zappé Inde, Nepal, Corée du Sud, Brézil mais j’ai fait Bali, Tahiti, l’île de Pâque et l’Équateur qui à la base n’étaient pas au programme.
Après cela à un coût, j’ai malheureusement perdu mes données de mon pc durant le voyage donc je ne pourrai pas vous dire les chiffres exacts mais grosso modo cela représente 1200€ de plus que si j’avais pris un billet one world. Car j’ai eu de bonnes occases mais aussi de grosses déception comme des vols dont le prix à presque triplés en 1 mois ou tout simplement le vol transpacifique qui est quasi une obligation dans un tdm le fameux Auckland Santiago (ou Sydney ou Buenos Aire c’est la même chose) qui si on ne le prend pas en avance coûte une fortune (environ 1500€).
Finalement ce que je conseil c’est un entre deux en Asie on trouve facilement des vols pas chers même à la dernière minute mais en gros le mieux étant de réserver son vol transpacifique au moins 6 mois avant et le reste avec 1 mois et demi d’avance après cela dépend si vous préférer liberté ou petit budget.
Petite astuce le vol Auckland Santiago est le même prix qu’un vol Auckland / Ile Cook puis Ile Cook / Tahiti puis Tahiti / Ile de Pâques puis Ile de Pâques / Santiago.
Contrairement à romain je ne conseil pas de passer par une agence car cela vous reviendra plus cher en fait vous payez tout simplement le temps que vous ne mettrez pas à comparer et chercher le meilleur itinéraire possible avec one world ou autre alliance.
Un autre conseil si vous optez tout de même pour une agence c’est de passer par une agence à Londres vous y gagnerez facilement 15 à 20% même en y ajoutant le trajet jusqu’a Londres et pis cela fais une première étape.
Pour le reste romain a déjà tout dit sauf un conseil vraiment capital. Même s’il fait 30° prenez une veste ou de quoi vous couvrir dans les transports spécialement en Asie. Je ne sais pas pourquoi mais les gens adorent la clim mais ils l’utilisent n’importe comment résultat on passe souvent de 30° à 15° autant dire qu’en t-shirt et short on devient vite malade et durant un trajet de nuit c’est impossible de dormir. Cela vaut pour les métros, bus, bateau et même avion mon premier vol sur Air Asia Paris Kuala Lumpur fut terrible il devait faire 15° maximum et même en jean et avec une veste j’avais froid et évidement les couvertures n’étaient pas gratuite. Et si ce n’est pas la clim c’est toutes les fenêtres du bus qui sont ouvertes.
Un autre moyen de voyager spécialement en Australie c’est la relocation cela consiste à ramener une voiture ou autre d’une agence de location à son agence d’origine résultat le prix de la location est souvent minime voir nulle et souvent on vous offre un plein ou plus, le seul hic c’est que souvent vous êtes limité en temps et kilomètres mais ils prennent en comptent que vous visitez donc ils vous donnent une marge. Mon expérience personnelle j’ai pris un 4×4 campervan (tout aménagé) pouvant accueillir 3 personnes. Je devais le ramener à Adélaïde en partant de Perth j’avais 6j, je payais 5$ par jour et j’avais 200$ d’essence offert bon si je n’avais pas été seul cela aurait valu le coup 🙂
Un dernier conseil depuis 2009 les prix ont bien changé au Chili et Argentine et spécialement pour les bus qui sont hors de prix (plus cher qu’en Australie c’est pour dire). Les prix du lonely planet ou des différents blogs sur le net ne correspond plus à la réalité.
Désolé pour le pavé j’espère n’
avoir rien oublié.
Superbe article romain , une mine d’infos. ça donne du courage a ceux qui veulent partir. Pour ma part j’ai fait une partie de l’Asie en train, bus et bateau … a refaire. 😀
Super article, mais il ne manquerait pas un petit point sur le vélo??
Nombre de voyageurs/blogueurs font aussi de grandes distances grâce à ce moyen de transport doux, excellente alternative entre la marche et les véritables transports motorisés, mais j’imagine que tu le sais!
pour ma part un petit voyage estival Allemagne>Hongrie de 1300km en 1 mois m’a convaincu et changé mes attitudes une fois retournée en ville aussi, et puis il y a un aspect performance/découverte de ses limites qui rend le voyage encore plus enrichissant!
Merci pour cet article aussi complet qu’indispensable !
On partage ! 🙂
Il manque effectivement le bateau-stop, le train-stop et l’avion-stop (en plus du vélo, comme le souligne Marion), mais t’inquiètes, je finirai par en parler sur mon blog… 😉 Merci pour la mention, j’assume tout à fait mon statut d’experte ! 🙄
Bonjour Romain et merci pour cet article sur le transport, sujet indispensable pour préparer son voyage autour du monde! Bien que pour l’instant je ne puisse pas bouger de Paris pour le travail, je pense moi aussi partir pour un tour du monde plus tard, peut être à la retraite, et je ne manquerai pas de revenir sur ton site!
Bonne continuation 🙂
wow, super long et complet ton article!!! Les photos sont top, tu as du bien t’éclater!!!!!
Voyager avec des prix serrés c’est souvent le début de l’aventure! Autant être bien organisé et avoir le sens de la débrouillardise!
Anthony.
[…] vous parlais dernièrement des multiples façons de faire le tour du monde mais aussi de ma faible connaissance du moyen de locomotion maritime. Et bien le hasard faisait […]
@ willy : 1000 merci d’avoir pris le temps de nous livrer ton expérience de façon si complète. C’est un choix à part entière que d’avoir fait comme tu l’as fait mais au final, tu en as été bien plus flexible. Tu as aussi vécu les hausses de prix malgré de bons coups de fusil et c’est un peu le risque quand on voyage comme tu l’as fait. Le poker !
Tout est relatif au niveau de l’agence car à l’heure actuelle elles sont de plus en plus nombreuses à se tirer la « bourre » sur les prix. En fonction des destinations, ça peut valoir le coup et comme demander un devis ne coute rien…;) Pour ce qui est des agences en UK, c’est en effet une piste à creuser, j’ai déjà un écho similaire de voyageurs il y a quelques mois.
Enfin, ton conseil concernant la veste dans les transports est vraiment important. En Asie et en Amérique latine, il est surprenant de voir à quel point ils font tourner la climatisation à plein régime. Et que celui qui n’a jamais été malade suite aux différences de températures me jète la première pierre !
Merci encore pour ton précieux retour 🙂
@ byron512 : C’était le but 🙂 Aaah l’Asie en bateau, quelle chance (je rêve de rejoindre l’Indonésie de la sorte)
@ Marion : En effet Marion, merci de compléter ! C’est d’autant plus intéressant de le préciser que cela rester à mon avis le moyen le plus efficace de se déplacer à vitesse honorable pour pas un sou.
@ LaCompagniedesCartes : Merci à vous 🙂
@ Anick-Marie : Tout est possible au niveau du stop donc ? Évidemment que c’est toi l’experte dans le coin et qu’avec Antoine vous ne vous êtes pas rencontrés par hasard 😉
@ Chauffeur Limousine Paris : Il n’est jamais trop tard 😉
@ weekend : Oui, je me suis plutôt bien amusé 😉 L’organisation est en effet la clef, même s’il faut toujours se laisser une part d’inconnue…
Oui, Romain, il manque le vélo et même le vélo stop à bord du vélo électrique du Sun tour piloté par Globestoppeuse 😀
Ah ah ah !
Combien de Watts ça va me prendre pour nous pousser en tandem toi et moi Laurent ? 🙂 🙄
Sympa ce blog, merci de partager tes conseils sur le tour du monde, j’aimerais surement bien le faire un jour…
Génial ce blog. Rien qu’en te lisant on voyage !
Ca donne envie 🙂
Merci pour ce bon article. C’est très intéressant car le transport est un point crucial du budget voyage surtout pour un tour du monde !
Ton explication est très détaillée, merci
Excellent toutes ces destinations font envies.
C’est génial de trouver le temps pour faire ça.
Bonne continuation
Salut Romain,
Tres bon article comme toujours.
Rentres moi aussi d’un tour du monde je voulais apporte ma pierre a l’édifice.
En ce qui concerne le billet d’avion nous avons opte pour un billet tour du monde. On est passe par une agence a Londres, Travel Nation. Ils sont super pro super réactifs et c’était bien moins cher que Connaisseur du Voyage (même en incluant le vol Marseille – Londres). Comme le dit willy l’inconvenant de ce genre de billet c’est la flexibilité. Mais je pense qu’en préparant un minimum sont voyage on s’en sort bien. Nous avons découpé notre voyage en 3 grosses parties: Amérique du sud 4 mois, Asie du sud est 6 mois et Népal et Inde 2 mois. Notre billet tour du monde nous a permis de nous rendre dans les différentes zones et a l’intérieur de ces zones aucun impératif de date donc on garde une certaine flexibilité. Par exemple pour l’Amérique du sud nous y sommes arrives mi-aout et le vol suivant était mi-décembre. Entre temps rien de prévu.
En Asie du sud c’est pareil 6 mois sans contraintes avec la possibilité de prendre des avions pas cher (Air Asia par exemple).
Je trouve que c’est un bon compromis car on a pas de surprise avec des vols très très cher. On maîtrise un peu mieux le budget. Son billet tour du monde étant paye avant de partir.
Cette option n’est valable que pour les personnes voyageant au max un an, car un billet tour du monde ne peut excéder cette période la. Pour les voyageurs au long court pas le choix.
Je confirme encore le conseil de willy sur la veste en Asie. Je me souviens encore d’une nuit dans le bus entre Bangkok et Koh Tao ou la clim était glaciale
Concernant le vélo, même si tout le monde n’a pas forcement envie de parcourir de longue distance avec, ça peut être un très bon moyen pour découvrir les villes en Asie. Nous avons a plusieurs reprise loue des vélos a Vientiane ou a Hoi An et c’est vraiment un moyen très sympa d’aller a la rencontre des gens et sortir un peu des sentiers battus.
J’espère que cela aidera
Nidal.