Quand on part en voyage, on pense rarement au retour. Du moins pas tout de suite. D’abord on prend des avions, des bateaux, on fait du stop, on marche, on court, on sympathise avec des rasta, on passe une soirée mémorable avec des sans-abris, on manque de se prendre une balle en pleine tête, on effleure le bout du monde, on plonge avec les requins…Bref on vit tout un tas d’aventures folles, et puis, petit à petit, on se fait à l’évidence : tout cela ne dure qu’un temps. Même ceux qui ont essayé de voyager toute leur vie sont finalement rentré à la maison.

Pour ma part – et sans aborder le délicat sujet du retour déjà très bien raconté chez Adeline – cela m’a pris quelques années avant de réaliser que j’avais envie de faire un bon bout de chemin là ou je suis né, à Lyon. Les dernières années passées ont été un véritable test. Tiraillé entre des voyages ponctuels en Europe dans le cadre du feu projet World Party Tour et quelques mois passés à Londres…

Je suis bien ici. Je suis proche de ma famille et de mes amis. J’ai un boulot intéressant et prenant. Un appartement qui m’offre une vue imprenable sur la Saône et ses bateaux en transit. De quoi se prendre aisément à rêvasser lorsqu’ils amènent leurs lots de touristes en croisière. Rien de très exotique, ces navires battant souvent pavillons allemand. Mais quand même, c’est toujours ça de pris.

J’écris ces lignes tout en constatant que je m’éloigne quelque peu du sujet. Rendez-vous est pris pour tard: un hommage appuyé à la capitale des Gaules viendra très certainement dans les mois à venir sur ce même blog.

Bon, et à Lyon, on y fait quoi ? On grimpe à Fourvière, on se promène le long des Quais de Saône (qui seront entièrement transformés d’ici quelques mois), on (re)grimpe les pentes de la Croix-Rousse (ce fameux village dans la ville), on se balade dans le parc de la Tête d’Or, on joue aux boules place Sathonay…

Vous aimez les labyrinthes ? Et si vous vous lanciez dans l’exploration de l’un des 500 traboules que compte la ville ?

Et pour boire un verre ?

L’Antiquaire (Cocktails), le Rambler & le Wallace (Pubs), le Plein Sud, le Broc’, le 203…

Et pour manger ?

La Rivière Kwaï & les Chats Siamois (Thaïlandais), le Butcher & Big Fernand (burgers), le Moma (tapas), le LoloQuoi (Italien), la Tour Rose, le Quai des Arts (bruns), la Maison Clovis, le Plato, Au P’tit Zinc et tant d’autres encore…

Et puis qu’on parle calories, on ne passera bien évidemment pas à côté d’un bon bouchon Lyonnais (chez Chabert & Fils rue des maronniers par exemple). On y dégustera un fantastique gratin d’andouillette ou bien une plus classique quenelle de brochet.

Mais Lyon, ce n’est pas que la bonne charcuterie et la marionnette de Guignol. Pour un peu qu’on y passe en fin d’année, on tombe en pleine Biennale. On y reste un peu plus longtemps ? C’est les festivités des lumières qui illuminent la ville et les yeux de ses habitants (si l’idée vous vient de venir apprécier cette fête si particulière, pensez à réserver vos hôtels à Lyon bien en avance: ce sera forcément complet de partout !

Vous avez un (long) week-end devant vous ? J’ai récemment rédigé un petit carnet de voyage sur les lieux que je recommande et vous suggère d’y faire un tour pour affiner votre parcours.

Et si vous êtes dans le coin, n’hésitez pas à me faire signe. Je suis toujours disponible pour boire une bonne mousse avec le voyageur de passage. Toujours.